Les
ardoisières (1/6)
Cet assez vaste dossier concerne une petite nuée d’ardoisières souterraines. Elles sont quasiment toutes difficiles à trouver car elles se révèlent complètement perdues en forêt. Au vu que le secteur concerné est victime d’une effroyable pression touristique, nous avons pris le choix de ne localiser aucune de ces exploitations. Cela nous empêche de documenter les lieux, aussi bien du point de vue des techniques d’extraction que des aspects historiques. Nous en sommes contraints. De cet aspect dès lors, veuillez excuser l’aspect volontairement lacunaire et flou. C’est de pire en pire partout. Vous pouvez écouter une de ces ardoisières ci-dessous :
Il s'agit d'un curieux écoulement de l'eau dans un forage de mine, au fond d'une galerie en impasse. L'ardoisière 1 Ce site souterrain correspond à une minuscule exploitation perdue au fin-fond des bois. Il s’agit d’une galerie contournant une descenderie noyée et donnant sur une baignoire au bout de 50 mètres. A gauche, une échelle dans l’eau et une galerie semblant close au bout de 10 mètres. Près de l’entrée, un diverticule à droite directement noyé. A gauche, une secondaire de 40 mètres, donnant sur une belle chambre d’exploitation.
L'ardoisière 2 La seconde ardoisière se situe une centaine de mètres plus loin. Il s’agit d’une galerie linéaire de 120 mètres. Un balcon donne accès à un niveau supérieur inaccessible. Au fond, une petite venue d’eau s'écoule au ciel, il existe et possibilité de passer une chatière pour rejoindre des niveaux supérieurs. L’entrée haute est une galerie linéaire de 50 mètres. A droite se trouve une forte descenderie (ex-escalier) glissante, elle donne sur des diverticules tous assez scabreux. Belle ogive en pierres, murs en pierre sèches, tuyau métallique, un peu de remblaiement en couronne. Possibilité de rejoindre le bas via un cheminement assez périlleux.
L'ardoisière 3 Cette ardoisière se situe dans un lieu tout à fait reculé et introuvable dans les bois. Le développement de la galerie principale serait d’environ 250 mètres. Immédiatement à gauche après l’entrée est visible un puits-cheminée. Fort pentu, il débouche au jour sur une grille. Vers le bas, c'est le mystère. Dans la galerie principale, au bout de 50 mètres, se trouve une descenderie qui tourne, avec des marches encore visibles. Elle débouche plus ou moins sur rien (chambre avec éboulis latéraux). Dans la galerie principale, au bout de 150 mètres, c'est la découverte d'une grande chambre esthétique avec des hagues. Dedans, au sol, une belle descenderie pentue s’ouvre. On y voit un départ droite-gauche à mi-hauteur, et présence de départs tout en bas. Le début du ciel de la descenderie est en pierres sèches avec un beau début de bombé. Au fond de la salle, le parcours mène sur une possibilité de grimper sans que ça ne soit trop scabreux. Une galerie linéaire qui fut ferrée continue sur plus ou moins 100 mètres, desservant régulièrement sur la droite de grandes chambres à ce jour tchernobylesques.
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